Apprendre à la dure

Il étudie à temps plein, travaille comme laveur de vitre : 90 heures dans sa semaine. Il court sans cesse pour répondre à son horaire du temps trop chargé. Il tente de tout combiner, mais son corps et son esprit sont à bout de souffle. Simon est rongé par moment par le stress, la fatigue et la pression qui l’entourent. Il dit vouloir continuer de performer malgré les obstacles. Comment trouver un équilibre entre étude et travail? Presse21 vous invite à suivre Simon sur le terrain pour comprendre son quotidien.

Cette vie engagée comme franchisé chez Vitres.net, une technique entamée en gestion de commerce au Cégep de Joliette en troisième année, un cercle familial tissé serré, un réseau d’amis bien présent et bientôt un stage à l’étranger requiert temps, efficacité, énergie, sans omettre une recherche constante de l’équilibre.

 

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Comme franchisé, Simon Boivin doit assumer d’importantes responsabilités. La formation reçue par Vitres.net lui permet d’être aux commandes de son entreprise. Engager du personnel, monter une clientèle, faire le suivi des contrats établis, se rendre sur le terrain pour nettoyer les vitres, surveiller les employés, effectuer la comptabilité et voir à la satisfaction des clients sont autant d’engagements qu’il doit assumer. La phrase clé de Simon se résume à efficacité, rapidité et organisation!

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Pourquoi le lavage de vitres? «C’est simple, si tu rates une vitre, tu n’as qu’à la refaire, elle va être belle pareille». Les coûts d’investissement sont moindres pour le franchisé qui doit lui-même financer son matériel et payer ses employés. Le stress engendré par le fait que l’entrepreneur peut perdre de l’argent s’il n’a pas assez de contrats pour assumer les coûts lui reste en tête constamment.

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Le froid, le vent, la pluie : autant d’éléments perturbateurs qui compliquent la tâche des travailleurs. Une bonne gestion du temps et du personnel sont primordiaux, selon Simon. «Il faut savoir remédier rapidement à la situation en cas de problématique. Mais, parfois, il faut savoir s’arrêter et faire le vide total».

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Même bien entouré, le jeune franchise se retrouve toujours seul face à lui-même. Il a théorie et pratique, mais doit apprendre par essais/erreurs. Cela requiert rigueur et autonomie. «C’est fait à la base pour expérimenter par soi-même». Il faut assumer face aux clients et employés.

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sea-etudiant-06Les cinq premières secondes sont cruciales pour faire valoir le «speech» de vente, synchronisé comme une chorégraphie. Se faire fermer la porte au nez atteint le moral et décourage même la personne la plus motivée! La survie de l’entreprise dépend grandement de la signature des contrats.

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«L’implication dans l’entreprenariat, c’est aussi d’aller travailler la fin de semaine de bonne heure plutôt que de profiter du moment. C’est mettre de côté la vie sociale pour s’impliquer à fond au sein de l’entreprise. Conjugué à des études à plein temps, le fait de s’investir dans un projet d’une telle envergure laisse des marques indélébiles».

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Simon doit vivre avec ses choix et les assumer. Course contre la montre qui signifie oral d’anglais, travail à remettre, étude à faire et 20 à 30 heures de bénévolat à compléter dans le cadre d’un cours au cégep. La journée s’annonce longue et intense!

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«L’entreprenariat demande des compétences que tous ne peuvent assumer». Il peut bénéficier de l’encouragement et du support de ses proches qui souhaitent avant tout sa réussite personnelle. Cette motivation l’a aidé à poursuivre ses démarches à travers des périodes plus creuses.

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Être entrepreneur et étudiant nécessite un investissement de 90 heures semaine pour Simon.

Pour lui, «la facilité vient après avoir travaillé fort».

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