Sublimer la douleur par les mots

Le soleil n’est pas encore couché, depuis 5h du matin, il a les yeux ouverts.

Les papiers s’entassent, les mots ont du mal à sortir.

Et pourtant, c’est par les mots qu’il tente d’exorciser son mal… sa dépendance amoureuse… son trouble panique.

RCH-dominic-3

« L’écriture me permet d’avoir un filet d’attache en dehors du réel »

RCH-dominic-4

« Quand j’ai commencé à avoir des problèmes d’angoisse, je me suis tellement replié sur moi-même pis je n’avais plus rien.»

RCH-dominic-1

D’une voix sans teinte, il parle de la nuit de pêche sur la glace. Là où son délire s’est manifesté pour la première fois.

« Tu as quelqu’un de complètement timide et amoureux qui devient complètement malade

parce qu’il a tout intériorisé, ça sort dans tous les sens »

RCH-dominic-8
Des papiers froissés dans un coin de sa chambre, symboles de ses échecs à trouver le mot juste …

celui qui le libèrera, un peu plus.

RCH-dominic-7

Une fille traverse ses mots, sa tête et ses angoisses. Son roman… symbole de sa dépendance.

Ces pages sont une tentative de lâcher-prise. Elle le fait encore souffrir… toutes les femmes portent le visage de Noémie.

RCH-dominic-6

15 ans de souffrances habitent le décor de sa chambre et constituent son univers créatif.

RCH-dominic-5

« À un moment donné qu’est-ce que tu peux faire pour communiquer avec les autres…

qu’est-ce que tu peux faire pour communiquer avec toi-même ? Ben t’essaies de créer pour te sortir de cette merde-là. »

RCH-dominic-10

Une odeur de vieille librairie remplit l’air de sa chambre, son passé s’y ressasse.

Il habite son passé. Il y est resté cloitré pendant 2 ans.

RCH-dominic-11

« Dans la cage des oiseaux morts » Son troisième roman.

Une somme de brouillons entassés dans une petite valise. Son roman d’obsession…