Ne produire aucun déchet, c’est possible ? Benjamin et Laurence ont tenté l’expérience. Ça prend du temps ! C’est compliqué ! Ça coûte cher ! C’est ce qu’ils entendent le plus. Voici le quotidien de ce couple montréalais qui est passé du mythe à la réalité.
Je sonne à la porte, on m’ouvre.
En haut des escaliers, j’aperçois Laurence qui prononce mon nom avec une grande énergie.
Je me sens tout de suite bien accueillie.
J’entre dans un appartement de Montréal comme les autres.
Laurence donne les dernières minutes d’une leçon de piano à l’une de ses élèves.
Surgit alors de la pièce voisine Benjamin, son conjoint. Tous deux sont visiblement enjoués de ma visite.
On s’installe dans la cuisine, puis ils commencent à m’expliquer d’où leur vient l’envie de ne produire aucun déchet…
Ils m’invitent à faire l’épicerie avec eux la semaine d’après. J’accepte.
Le samedi suivant, je les rejoins à la maison. Il fait -25 degrés.
Ils s’installent sur l’îlot, dressent leur liste d’épicerie.
Après avoir préparé les sacs à vrac et les contenants dont ils ont besoin,
nous nous habillons chaudement, puis nous entamons la tournée des épiceries.
On est de retour à la maison, et ranger l’épicerie n’a jamais été aussi rapide. Tout est déjà dans des contenants.
Nous commençons à cuisiner la quiche pour le souper, et les choux de Bruxelles en accompagnement.
Benjamin nous sert une coupe de vin d’une bouteille réutilisée qu’il a remplie chez vins en vrac.
Avec une musique entraînante, Laurence termine la quiche et Benjamin la vaisselle.
Tous les déchets alimentaires sont mis au compost.
Ils dégustent le repas qu’ils ont préparé, suite à une journée où aucun déchet n’a été produit…