Danser de Dakar à Montréal

« Je suis née dans ça, la danse, c’est dans mon sang »

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Elle vibre au rythme des tam-tams sénégalais. Griotte dans l’âme, griotte dans le cœur,

Diocounda Ndiaye partage sa passion, son art, sa culture avec ses élèves Québécoises.

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La transmission est essentielle pour elle.

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Héritière de l’art mandingue, elle fait partie de cette caste ouest-africaine, où la musique, la danse

sont les valeurs identitaires qui se transmettent de génération en génération.

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Icône de la danse africaine traditionnelle, la Sénégalaise a foulé les scènes du monde

tant en Afrique, qu’en Europe, Asie et maintenant en Amérique.

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À Montréal, depuis 2007, elle donne des cours de danse à l’école «Daradji » fondée par sa fille.

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C’est plus qu’une professeure pour ses élèves :

« Diocounda c’est comme ma mère, c’est une grande dame très généreuse ».

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Les sentiments sont réciproques et essentiels à la transmission pour Diocounda :

« Mes élèves, je les considère comme mes filles ».

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« C’est une danse qui me rend heureuse, raconte son élève Kat. Diocounda m’ouvre

les portes d’une partie de l’Afrique que je ne pourrais pas rencontrer dans d’autres circonstances.

C’est merveilleux ! »

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« Je me sens privilégiée de découvrir la culture des Griots et d’apprendre autant de belles choses. »

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Cette danse qui met en valeur l’expression du corps touche ses élèves

au-delà des rythmes et des sonorités africaines qui les envoutent déjà :

« C’est spirituel ! »

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