Jouer à la guerre

Le Milsim : fiction et réalité militaires


Un reportage Presse21 par Annie Duhamel, Julien Besset, Louis Gobeille et Pascal Dugas-Bourdon


COMME À LA GUERRE

Novembre. 9 heures. Coups de feu.
Une dizaine d’hommes, tous en habit militaire. Un masque. Un fusil.
Ils sont au garde-à-vous, prêts à répondre aux ordres.

Dereck Oneil au briefing.
Et comme trame de fond, des indications et des commandements de l’instructeur.

«Gun up! Quand je dis gun up, tout le monde lève son gun.» (Instructeur)

MILSIM: MILITARY SIMULATION, UNE SIMULATION MILITAIRE.

Le Milsim est une des disciplines du paintball.

C’est ce qui s’apparente le plus à l’expérience militaire, mais la peinture remplace les balles.

«On met des guns, on met des masques, pis on se tire dessus!» (Dereck)

TERRAINS DE JEUX, CHAMPS DE BATAILLE

D’un terrain à l’autre, une atmosphère différente.
Forêts, décombres et bâtiments. Un même décor donne vie à plusieurs scénarios.
Prise d’otage, mission de secours: on est en zone de guerre.

 

 

UN VRAI MILITAIRE QUI JOUE AU MILITAIRE

Et derrière ces scénarios, Tristan Mercier.
Mercier, que tous surnomment Merc, est un des piliers du Milsim au Québec.
Sa formation de militaire et son baccalauréat en histoire lui permettent de concevoir des opérations militaires réalistes.

«Comme militaire, j‘essaie d‘apporter une espèce de discipline chez les clients» (Merc)

UN COSTUME DE SOLDAT

«On met le costume, on joue le rôle, on enlève le costume, pis ça finit là …» (Dereck)

Chaque participant confectionne son costume.
Aucun détail n’est laissé au hasard.

 

LA FORMATION

Les adeptes de Milsim s’entraînent plusieurs heures par semaine en vue des simulations.
Ces pratiques s’inspirent de vrais entraînements militaires. Elles suivent des plans de cours.
Pas de place pour la paresse: rigueur, discipline et constance sont les mots d’ordre.

«[Le Milsim], c’est comme n’importe quelle compétition sportive, on devient agressif, on joue compétitif, pis dans le cas d’un cours, […] on le fait à 100% ou on le fait pas pantoute.» (Dereck)

«On joue à l’armée, on joue à la guerre, mais souvent moi je rappelle au monde que ça reste un jeu.» (Merc)

 

 

FRÈRES D’ARMES

Merc insiste beaucoup sur l’entraînement, mais également sur ce qui en découle.

«J‘essaie d‘amener quelque chose par rapport au travail d‘équipe.» (Merc)

 

 

Car au-delà du militaire, il y a l’équipe.

«Ça devient une famille.» (Dereck)