Vivre de sa passion : trois stratégies à tester.

 

Vivre de sa passion, c’est faire des choix stratégiques, non ?


Jeremy Leon, étudiant en musique à l’Université de McGill à Montréal,

lui, a choisi de devenir saxophoniste professionnel.

Malgré les multiples obstacles qui peuvent se dresser devant lui dans sa vie d’artiste,

il a mûrement réfléchi les choix qu’il doit faire pour les surmonter.

Des choix qui peuvent peut-être vous inspirer …

Lesquels ?

 

CHOISIR DE FAIRE SA PLACE

 

Etre bien entouré, c’est la clé.

Et d’après le saxophoniste, pour faire sa place dans la communauté jazz, il faut « s’intégrer en s’intégrant ».

 

 

« J’ai commencé à aller dans des Jam Sessions ou « séance d’improvisation » en anglais. J’y allais, juste pour écouter, puis là j’ai commencé à amener mon saxophone. C’est sûr que je voulais aller jouer. J’étais toujours motivé puis j’étais là en me disant « Un jour je vais jouer ! ».

 

CHOISIR SA STRATEGIE FINANCIERE

 

« Ce saxophone je l’ai eu d’un prof, c’était $3500. Mon alto je l’ai payé $1300. Je l’ai trouvé à New York, et récemment je me suis acheté un soprano, ça faisait $4200 ».

Quand on aime, certes, on ne compte pas. Entre les dépenses pour ses instruments et celles relatives à sa vie étudiante, cela implique de choisir comment gagner de l’argent et comment bien le dépenser.

« J’enseigne les samedis, dans un carrefour jeunesse de 6 à 12 ans, je leur enseigne du saxophone, de la clarinette et de la flûte. Finalement, ça, c’est ma seule source de revenus. Mais c’est surtout pour couvrir mes dépenses, l’argent que je dois, les dépenses médicales, les droits d’inscription à l’Université, pis les instruments. »

CHOISIR QUAND IL FAUT FAIRE DES SACRIFICES 

 

« Je me dévoue pleinement à ce que je fais.

Mais c’est sûr qu’il y a certaines choses

que je sacrifie dans ma vie. »

 

« C’est important de savoir que quand on veut faire de la musique à plein temps, quand on veut faire ça de notre vie, tes dépenses de vie doivent être aussi basses que possible pour que tu te permettes la liberté de vivre de ton art et en faire le plus possible. Donc, sortir de 3-4 années d’une école super chère aux États-Unis… »

Pour des raisons financières, Jeremy a choisi de rester à Montréal pour étudier le jazz et s’investir pleinement dans la communauté jazz de la ville. Pour autant, il n’abandonne pas l’idée d’étudier à New York en maîtrise…

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Et vous, quels choix ferez-vous pour vivre un jour de votre passion ?