Surfer la vague de froid

Tommy, 41 ans, pratique depuis peu le paddle board.

Pas de plage de sable blanc, mais bien les berges enneigées du Saint-Laurent.

Adepte des sports de plein air, il nous embarque à contre-courant pour surfer la vague de froid Montréalaise.

 

 


 

 

« L’hiver on met de fines couches de vêtements en micro-fibres

pour pouvoir être à l’aise quand on surfe.

La première couche me garde au sec,

alors que les deux autres sont isolantes et me gardent au chaud. »

 

 

 

 

 

« Le niveau et le débit du fleuve changent d’une session à l’autre.

La vague se modifie.

C’est toujours un élément de difficulté de plus car tu ne sais jamais à quoi t’attendre. »

 

 

 

 

 

 

« La météo, oui on la regarde.

Mais tout est relatif, car ça reste local.

Le vent en revanche est important :

si il vient du sud exemple, il est directement sur la vague. »

 

 

 

 

« J’irai quand même à l’eau par -15°C.

Tant qu’il n’y aura pas de glace dans le fleuve, j’irai surfer.

Mais bon quand on reçoit de l’eau dans le visage, on se rend compte du froid. »

 

 

 

« Là je dois tout rincer parce que l’eau du fleuve n’est pas propre,

donc je lave tout, tous les jours.

Puis, je fais tout sécher dans la baignoire sur une corde à linge. »

 

 

« Après ça, je prend une douche très très chaude et très longue.

C’est comme toute activité physique intense, on a le sentiment du devoir accompli. »

 

Musique : Chill Wave par Kevin MacLeod et Funkorama par Kevin MacLeod